mardi 8 mars 2016

INTERNATIONAL WOMEN'S DAY

NO TITTY TUESDAY...


En cette Journée Internationale de la Femme je me devais de saluer celles qui accompagnent nos vies de tous les jours. Même si je trouve aberrant que l'on ai besoin d'une journée pour s'en souvenir.
Et puis, entre nous, je trouve beaucoup plus belle une fille au guidon de sa machine plutôt que posée dessus en maillot de bain... Voici donc quelques photos et vidéos de nanas qui défoncent tout sur leurs 2 roues!

ENJOY!









 THE BABES RIDE OUT :

 




THE SORY OF A BIKE / SISTER:



VIRGINIA'S HARLEY : A GIRL'S BIKE






HAVE A NICE DAY LADIES!

samedi 9 janvier 2016

CPW SKATESHOP

Laissez moi vous racontez une histoire...




C'est l'histoire d'un gars qui contacte le propriétaire d'un skateshop dans le quartier de Setagaya, au sud ouest de Tokyo, pour une histoire de stickers Manji porte-bonheur vu sur la bécane d'une connaissance... Le dit-propriétaire, Usui, lui répond qu'il est d'accord pour les lui envoyer à condition de créer une vraie relation amicale entre eux. Presque 3 ans plus tard, voici ce même gars devant le skateshop en question afin de sceller définitivement cette amitié. Ce gars c'est moi!






"Chose promise, chose due!"

Me voilà à près de 10 000km de chez moi, seul, dans ce magnifique pays qu'est le Japon. Après une heure de métro depuis le quartier de Shinjuku, je suis arrivé devant CPW Skateshop en début d'après-midi où j'ai été accueilli chaleureusement par Usui-san et deux de ses amis. Après de rapides présentations, l'échange de quelques présents, il est temps de faire le tour du proprio!




Le Shop de Usui, c'est un peu comme le garage d'un pote. On y trouve toute sortes de pièces pour skateboard, BMX, Chopper, des fringues, des stickers... Le tout "rangé" dans des cartons ou sur des étagères à l'arrache. Un canapé pour "chiller", des bouquins sur les bécanes, le skate, le street-art... Pas de caisse enregistreuse, pas de cabine d’essayage. Tout est fait pour qu'on s'y sente bien et pour ne pas faire penser à une boutique car ça n'en est pas une. C'est un spot, un lieu de vie, sorte de monument de la culture underground.


Le nouveau projet de bobber sur basse de Yamaha 500 du No Future Krew est là et déjà bien avancé.





Dans son shop, on trouve aussi des figurines de films, de séries, de mangas ou d'hentaï. Des planches de skates neuves ou de plus de vingt ans. Des sapes. Des objets qui feraient baver les fans de memorabilia à travers le monde.




Le célèbre chopper MAD GT dont je ferai plus ample connaissance



Usui-san, c'est un peu un senseï de la culture underground à Tokyo et au Japon. Je découvrirai par la suite qu'il a publié deux livres photos sur le sujet. Toujours à la tête d'évènements, de sorties skate ou vélo, de balades en caisses et/ou en bécanes, il continue de faire avancer sa culture et de rassembler les gens de tous les styles et toutes générations.
Au programme cette après-midi là, changement de suspensions de sa nouvelle caisse juste à coté du shop afin qu'elle soit prête pour la sortie du samedi suivant où je ne manquerais pas d'aller. Mais ça c'est une autre histoire dont je parlerais prochainement...



J'ai vraiment passé un moment de fou dans son shop. Cafés, clopes, discussions et partage. Si vous êtes sur Tokyo un jour, n'hésitez pas à lui rendre visite. Vous trouverez peut-être votre bonheur parmi toutes ses pièces!
Si vous voulez suivre son actualité et celle de son Krew, rendez-vous sur le blog de CPW Skateshop.


HAVE A GOOD TIME WHATEVER YOU RIDE!

jeudi 14 mai 2015

GANGSTA RAP MADE ME DO IT!

Je sais, je sais... ça fait un moment que je ne vous avais pas donné de nouvelles : nouveau boulot, beaucoup de choses à faire etc...  Promis ça va changer! 
 
A l'occasion des 20 ans de la mort de Eazy-E (le 26 mars dernier) et du prochain film sur N.W.A., je me devais de vous faire un petit article sur ce groupe qui à bercer mon adolescence... Enfin bercer à coup de "nigga", "bitch" et "fuck".



1995, alors que je suis en vacances au Pays Basque espagnol, je tombe par hasard sur le Greatest Hits d'un groupe dont je ne connaissais encore rien bien que je reconnaisse quelques visages sur la pochette. Pas un sous en poche mais grâce à un oncle généreux, je repars avec le précieux disque. Quelques jours plus tard... (Et ouai! On est 1995 ma gueule, y'a pas de lecteurs CD partout et encore moins d'ordinateur ou d'i-truc) ... à peine passé la porte de ma chambre, j'allume mon poste, mets le disque dans le lecteur, presse le bouton "play" et là, c'est la claque!



N.W.A. (pour Niggas With Attitude) c'était un peu comme les Bulls de la grande époque, une complémentarité de fou, un style unique. Ice Cube, Dr Dre, Mc Ren (qui a remplacé Arabian Prince), Dj Yella et surtout Eazy E. C'est aussi des histoires de gangs, de violences policières ou de dealers déguisés en vendeurs de glaces en plein milieu du Los Angeles de la fin des années 80. C'étaient les prémices du Gangsta Rap, le reflet du quotidien de jeunes afro-américains dans un pays en déclin, l’afflux massif de drogues et la montée du chômage, les origines et les influences d'artistes comme Snoop Dogg, Tupac ou Westside Connexion! Ça changeait tellement du son new-yorkais qu'on écoutait à l'époque, on sentait vraiment la chaleur de la ville, le Funk, les "drive-by", les "bitches" et la dope!



Interdit en radio et également de se produire en concerts, ils auraient reçu des menaces du F.B.I à la suite de la sortie du célèbre morceau "FUCK THE POLICE" en 1988 devenant ainsi "The World Most Dangerous Group". Ces différentes controverses ne les a pas empêché de vendre plus de 10 millions d'albums aux États Unis.
N.W.A. détiendraient le record de "fuck" sur un album et seraient l'un des artistes responsables de l'apparition du sticker "Parental Advisory" sur les albums CD et vinyles au début des années 90. 
Après plusieurs départs, le groupe se sépare définitivement en 1991 et les membres resteront en froid jusqu'au décès de Eazy-E en 1995.


J'espère que ces quelques mots vous donneront envie d'écouter ce qu'ils ont fait ou de voir ce biopic qui s'annonce assez fou mais sincère, le tout produit par Dr Dre et Ice Cube et réalisé par F. Gary Gray à qui l'on doit notamment Braquage à l'italienne ou Que justice soit faite.


PEACE Y'ALL & KEEP IT GANGSTA!



mercredi 25 mars 2015

ON ANY SUNDAY

Le mercredi c'est ciné...



En l’occurrence ce sera vendredi dans ce cas précis. Amateurs de motos en tous genres, ON ANY SUNDAY : The Next Chapter nous promet de "l'action et de l'émotion" (dixit le résumé) dans une véritable plongée au cœur de la culture moto, le tout filmé en 4K ultra HD. Réalisé par Dana Brown, surfer et réalisateur à qui l'on doit notamment "Step into Liquid" et "Dust of Glory" (sur la Baja 1000) et son père, le tout produit par Red Bull. La projection aura lieu dans plusieurs villes de France en partenariat avec les cinémas CGR, sur Bordeaux rendez-vous donc au CGR Le Français . J'avoue ne pas savoir à quoi m'attendre. Voici la bande annonce pour vous faire une idée.


mardi 17 mars 2015

BANZAÏ BOSOZOKU!

J'adore le Japon, j'aime autant son coté traditionnel que ses courants undergrounds et s'il y a bien quelque chose que j'admire chez les japonais c'est cette capacité à tout faire dans l'excellence, le bon comme le mauvais. 


Créés dans les années 50 et s'inspirant des Hells Angels, les bōsōzoku sont ces bandes ou ces gangs de motards japonais que l'on peut apercevoir dans la culture et la société Nippone. Ils se distinguent par la peur qu'ils suscitent, leur bruit assourdissant, une conduite dangereuse et en groupe (vitesse, absence de protections...), violences, destruction de matériel, port d'armes (katana en bois, batte de baseball...), non respect du code la route mais aussi leur facilité à intégrer les clans yakusa une fois leur jeunes années terminés. Ils sont aussi l'expression d'une jeunesse voulant s'affranchir d'une société liberticide. Souvent issus de familles de classes populaires, ils se rejoignent comme n'importe quel jeune rejoint un groupe d'amis ou une bande pour autant de raisons diverses : place dans la société, refus de la politique, chômage, mimétisme.. Dans les média, on peut en voir des exemples divers, de la référence futuriste d'Akira à la version délurée de Great Teacher Onizuka.


Inventé par les média dans les années 70 suite à des émeutes et conflits, le terme bōsōzoku est composé de « bōsō », qui signifie « course folle » ou « conduite imprudente », et « zoku », qui signifie « clan » (Merci wikipedia). Les différents clans sont souvent composés de jeunes japonais entre 16 et 20 ans (20 ans étant l'âge de la majorité au Japon) roulant sur des véhicules ultra customisés et vêtus de combinaisons décorés de larges inscriptions en Kanji et de Manji, inspirées des Tokkō-fuku pour "uniforme spécial d'attaque", tenue des pilotes kamikazes. Ils se disent représentants de leurs clans au même titre que les samouraïs d'autre fois défendaient leur shogun et les valeurs qui l'accompagnent.



La première fois que j'ai vu des bōsōzoku c'était dans Black Rain avec Mickael Douglas. J'ai de suite aimé leur look de badass, le bruit de leurs machines, les drapeaux fixés à l'arrière des motos comme ceux que portaient les samouraïs lors des combats... Et pour ceux qui connaissent ce film ou s'en souviennent, la scène de la décapitation est restée à tout jamais encrée dans ma mémoire de pré-ado.


Avec encore plus de 800 clans en activité, les bōsōzoku seraient en déclin depuis les années 80. Les lois mises en place par l'Etat en 2004 permettent à la police japonaise d'interpeller plus facilement les groupes de motards et plusieurs facteurs ont eu raison d'eux : réglementations diverses, crise économique, nouveaux courants... Espérons que la tendance "vintage" actuelle leur permettent de relancer le mouvement même s'il semblerait que les récents clans soient considérés comme plus "souples" et moins agressifs. L'essentiel étant de conserver la base de leurs valeurs afin d'assurer une descendance car ils sont encore le symbole d'une contre-culture et d'une vie libre.



LONGUE VIE AUX BOSOZOKU! BONZAÏ BOSOZOKU!